Avec la dissolution et les élections anticipées à une période des premiers départs en vacances d’été, la situation est inédite, d’où des données absentes sur l’impact routier. Quelques pistes restent cependant envisagées.

Une partie des départs potentiellement décalés

Habituellement le vendredi et samedi, les départs pour les vacances pourraient en partie se décaler après le passage dans le bureau de vote, c’est à dire en matinée dimanche. Le trafic pourrait être sensible sans être ultra-matinal, plus en matinée/fin de matinée aux sorties des grandes villes et s’étendre au sud en cours d’après-midi.

Cet étalement des départs devrait à la fois alléger le vendredi/samedi mais amplifier le dimanche en cours d’après-midi.

Le niveau de report reste cependant difficile à estimer.

Des retours avancés dimanche

Pour les séjours uniquement sur le week-end, certains feront le choix de rentrer plus tôt, sensible notamment pour certaines grandes villes où les bureaux ferment parfois à 20h, le trafic pourrait se charger dès le début d’après-midi et être difficile vers 18h aux niveaux des grandes villes.

L’effet procuration sur le trafic

Il est surtout sensible sur les grandes agglomérations, plusieurs études sociologiques montrent un sur-représentation des cadres et CSP+, plus consommateurs de déplacements courts, essentiellement urbain.

L’effet décalage des départs et retours pourraient être donc atténué sur les plus grandes agglomérations, notamment Paris et la proche banlieue ouest.

Entre le 10 juin et le 4 juillet, 3,2 millions de procurations ont été effectuées pour les élections législatives anticipées, soit quatre fois plus qu’aux législatives de 2022 pour la même période.